L’Ufmo rêve d’une Loire mieux utilisée et partagée
2 Avr

2015

L’Ufmo rêve d’une Loire mieux utilisée et partagée

Article sur le site : http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/shipping/21507-lufmo-reve-dune-loire-mieux-utilisee-et-partagee

L’Union fluviale et maritime de l’ouest défend les intérêts économiques de ses adhérents, utilisateurs de la Loire.  Mais elle est aussi force de proposition à l’heure du grand débat public sur ce fleuve qui s’est ouvert à Nantes. L’association regroupe une trentaine de compagnies et partenaires de la filière maritime et fluviale du grand ouest. Elle est l’une des premières à avoir remis un cahier d’acteurs pour alimenter le débat qui s’est ouvert à Nantes, la Loire et nous, lancé par la métropole fin 2014 et qui se poursuit jusqu’en juin. L’union espère faire comprendre que loisirs, tourisme et activités industrielles ne sont pas incompatibles dans l’agglomération nantaise, « à condition, déjà, d’entretenir les quais car ils sont utilisés tous les jours par des professionnels ». Exemple avec la Compagnie ligérienne de transport, qui fait transiter au quotidien du charbon vers la centrale thermique de Cordemais, des produits pétroliers ou encore des tronçons d’Airbus entre les usines de Bouguenais et de Saint-Nazaire. « C’est autant de milliers de camions en moins sur les routes chaque année », souligne Philippe Boisdron, secrétaire de l’Ufmo. Pour l’union, l’accent ne doit pas seulement être mis sur les loisirs, mais aussi sur un développement logistique efficace, comme le transport à passagers d’une rive à l’autre, encore trop peu développé, le transport de déchets (60 000 tonnes transportées par camion chaque année en amont et en aval de la Loire) ou même la distribution de marchandises aux commerces du centre-ville. « La Loire est un boulevard vide au cœur de Nantes, or c’est un atout formidable pour les gens comme pour l’environnement », affirme encore Philippe Boisdron. « Même si la région ne bénéficie plus d’hinterland fluvial important ni de raccordement au réseau européen, elle demeure attractive pour l’économie et l’industrie », assure l’Ufmo. Elle estime par exemple qu’on pourrait remonter par barge vers l’Anjou 100 000 à 300 000 tonnes de sable de mer, aujourd’hui déchargé à Cheviré.

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